de Tsujimura Mizuki
Depuis un certain incident, Kokoro ne va plus au collège. Elle passe ses journées seule à la maison, à regarder des émissions à la télé et à dormir. Un jour, le grand miroir de sa chambre se met à scintiller et la transporte au pied d’un château où elle est accueillie par une mystérieuse enfant portant un masque de loup. La petite fille annonce à Kokoro qu’elle a été choisie avec six autres adolescents pour explorer les lieux pendant un an et rechercher une clé dissimulée, qui permettra à l’un d’entre eux de réaliser son plus grand souhait.
Le Château Solitaire dans le Miroir nous plonge dans une histoire à la frontière du rêve et du cauchemar. Le livre aborde de manière poignante la question du harcèlement scolaire et la détresse psychologique qu’il peut entraîner en évoquant les contes classiques dans un récit aux accents très contemporains. Malgré quelques longueurs, le roman est brillamment construit et offre l’une des fins les plus touchante et satisfaisante qu’il m’ait été donnée de lire.
Un coup de cœur qui a la saveur d’un film des studios Ghibli saupoudré d’un petit quelque chose du manga Assassination Classroom.
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